Je devais avoir 13 ou 14 ans.
Un jour, ma mère m’a proposé quelque chose qui, avec le recul, a profondément marqué ma manière de voir l’argent. On a pris un papier, un stylo, et on a listé toutes mes dépenses de l’année à venir : habits, produits d’hygiène, livres, petits plaisirs, argent de poche… On a tout additionné, puis on a divisé par 12.
Elle m’a dit :
« Voilà, tu auras cette somme chaque mois. Tu gères seule, avec ta première carte de retrait. »
Et c’était parti. C’était plus qu’une carte : c’était une responsabilité.
Je me suis vite rendue compte que tout était question de choix. Que ce nouveau jean voulait peut-être dire attendre un mois pour m’acheter ce livre. Que gaspiller signifiait renoncer. Mais surtout, j’ai appris la valeur réelle de l’argent. Non pas en termes de chiffres, mais en termes de temps, d’effort, et de priorités.
Ce que j’ai appris à cet âge-là, c’est que gérer son argent, c’est aussi apprendre à se connaître. Ce qu’on veut vraiment, ce dont on a besoin, ce qui peut attendre.
Transmettre ce pouvoir à mes enfants… filles et garçons
C’est cette expérience, et tout ce qu’elle m’a apporté, que j’ai envie de transmettre à mes enfants aujourd’hui. Pas seulement pour qu’ils “sachent gérer un budget”, mais pour qu’ils comprennent que l’argent est un outil. Un outil de liberté, de responsabilité, d’autonomie.
Et ce qui me frappe aujourd’hui encore, c’est que les garçons et les filles ne reçoivent pas les mêmes messages à ce sujet.
Les garçons sont souvent encouragés à « savoir gagner », « savoir investir », à prendre des risques.
Les filles, elles, reçoivent encore trop souvent des discours flous, entre prudence et tabou. Comme si gérer l’argent, pour elles, c’était d’abord “ne pas trop dépenser”.
Moi, j’ai envie que mes filles sachent dire : « Cet argent est à moi, je sais ce que j’en fais. »
Et que mon fils puisse dire la même chose, sans pression de performance ou de contrôle.
L’argent ne tombe pas du ciel… mais il se construit dès l’enfance
C’est en lisant le livre percutant de Titiou Lecoq sur l’argent dans le couple que tout cela a ressurgi en moi.
Elle y parle avec justesse de l’injustice systémique qui continue de peser sur les femmes dès qu’il est question d’argent : dans le couple, au travail, dans la société.
Et ce qui m’a profondément remuée, c’est cette idée que l’autonomie financière ne s’improvise pas.
Elle s’apprend. Elle se transmet. Elle se cultive dès l’enfance.
C’est là que l’idée m’est venue d’accompagner mes enfants – tous mes enfants, dans notre belle tribu recomposée – à prendre conscience, dès maintenant, de la valeur de l’argent, de leur capacité à choisir, à prioriser, à planifier… à rêver aussi.
Et pour ça, j’ai trouvé un super allié.
Money Walkie, c’est un petit objet connecté, pensé pour les enfants, qui permet de payer sans contact, sans avoir besoin de carte bancaire classique.
Le principe est simple :
Le parent charge une somme définie via une app.
L’enfant peut utiliser son “walkie” dans tous les magasins équipés du sans contact.
Pas de code, pas de découvert possible. C’est 100 % sécurisé.
🎯 Ce que j’aime :
Je garde le contrôle à distance, tout en leur laissant de l’autonomie.
Ils visualisent leurs dépenses en temps réel.
Ils prennent des décisions, font des erreurs parfois, mais en toute sécurité.
Et ce n’est pas juste pratique : c’est pédagogique.
Avec Paul, Juliette et Maxime, on a décidé de se lancer dans cette aventure de gestion de l’argent grâce à Money Walkie. Ce petit objet coloré, au look presque ludique, est bien plus qu’un simple porte-monnaie connecté. C’est un outil d’apprentissage, qui les aide à comprendre, expérimenter et se responsabiliser.
Pour Paul, qui a besoin de concret et de liberté dans ses choix, c’est un vrai terrain de jeu (structuré !). Il peut gérer ses envies – un accessoire pour ses dragons miniatures, un petit bricolage – et réfléchir à ce qu’il vaut mieux attendre. Ça donne lieu à des discussions riches, parfois vives, mais toujours formatrices.
Juliette, toujours très organisée, s’est prise au jeu du suivi. Elle note, planifie, anticipe. Et moi je vois dans ses yeux une fierté nouvelle : celle de savoir qu’elle peut décider par elle-même, sans attendre qu’on lui dise quoi faire. Ça, c’est précieux.
Et Maxime, du haut de ses 8 ans, découvre doucement. Elle apprend que chaque choix compte. Qu’on peut avoir envie, mais qu’on peut aussi choisir de garder pour plus tard. C’est une graine qu’on plante. Et elle pousse doucement.
Money walkies : https://moneywalkie.com/
Livre de titou Lecoq : https://www.babelio.com/livres/Lecoq-Le-Couple-et-lArgent/1440205
